Besedila: Edi Casabella. Là Où Les Vagues Se Tuent. Funambule.
A l'aube ou d'autres se levent pour prendre des armes
Des armes, des belles et des brillantes, du noir desir au bleu des flammes
Des ames qui s'envolent si haut c'est sur qu'on en oublie les chants des corbeaux
Les moindres larmes sont les blessures de l'ame, des divans profonds comme des tombeaux
A la ligne imagine, on gache la buee sur les hublots
En lettres d'incertitude, on appuie comme on se blesse
A regarder sa main vieillir, le temps s'en va, je me deteste
Le jour,
Le jour ou Nina Simone a cesse de chanter
L'instant ou la nuit sans me prevenir viendra m'egorger
Le moment ou j'irai regler mon cafe, fumer cette cigarette
Dans un mauvais troquet, j'observe ce que j'aurai pu etre
Alors c'est sur que je serai la,
A attendre que quelqu?un m'aime, vide
Et puis graver mon nom avec une cle pour laisser une trace, ivre
Ouais j'etais la
J'ai vecu comme un chien
Moi qui voulait etre comme un aigle abattu en plein vol
J'ai vecu comme un chien
La lumiere m'aveugle autant que les tenebres
Mais que personne m'en veuille quand j'essaie de gouter tes levres
T'es surement malade mais comme j'aime ton sourire
J'veux mourir en m'entendant vivre
J'veux mourir avant de vieillir
Et puis t'es belle meme si j'ai froid
J'ai beau remonter mon col, remettre une veste
Putain, il fait trop froid
Alors c'est ca, ma vie est censee defiler
C'est quoi cette blague d'immortalite
Bien sur que ce soir, je veux baiser
(Merci a William pour cettes paroles)
Là Où Les Vagues Se Tuent
Edi Casabella
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