Besedila: Jean Guidoni. Le Rouge Et Le Rose. Rouge.
Ils me font rire avec leur croyance
Ils me font rire avec leurs drapeaux
Leur chemise prete a montrer leur peau
Et leurs cris reunis sous un ciel de faience
Moi aussi J'ai marche sur la terre
Moi aussi J'ai ete du troupeau
Le coeur grand et la rose au chapeau
Moi aussi J'ai chante c'est la faute a Voltaire
Et puis un jour le desir s'incarne
Le jour vient ou l'Histoire enfin ploie
Le jour ou l'humilie fait la loi
Montant la liberte comme on monte une carne
Alors vois les damnes de la fange
Changer tout et changer de chanson
Leur ere nouvelle c'est l'ere du soupcon
En procureurs feroces se changent les archanges
Ecoute donc la voix des peuples qui grondent
Regarde ces feux qu'il nous faut attiser
Vois tout autour du monde
Aux poings martyrises
Ces chaines qui nous restent a briser
Elle me fait ricaner leur justice
Leur volonte de changer de Jeu
Leur absurde chimere de partageux
Et leur poitrine offerte a tous les sacrifices
Viens avec nous tu n'es pas seul camarade
Viens avec nous pour changer demain
Rejoins le bon cote de la barricade
Oublie ton angoisse et donne-nous la main
Ecoute donc la voix des peuples qui grondent
Regarde ces feux qu'il nous faut attiser
Vois tout autour du monde
Aux poings martyrises
Ces chaines qui nous restent a briser
Oui Il y a tant de combats au monde
Que personne n'a encore engagee
Tant de pain qui reste a partager
Tant d'appels attendant qu'enfin on leur reponde
Qu'a la fin on a quelque scrupule
A reduire tant d'espoir assemble
A ne voir que chiendent dans le ble
Et dans tant de heros compter tant de crapules
Vous marchez en soufflant dans vos cuivres
Ignorant les justes qu'on abat
Vous allez a de nouveaux combats
J'aimerais vous croire encore et je voudrais vous suivre
Ausculter le vieux monde et le sentir qui bouge
Retrouver qui je fus autrefois
Cet enfant plein d'amour et de foi
Retrouver avec vous le bonheur d'etre rouge
Seul parmi vous acceptez-moi camarades
Je voudrais tant que change demain
Je choisis ce cote de la barricade
J'oublie mon angoisse et vous donne la main
Ecoute donc la voix des peuples qui grondent
Regarde ces feux qu'il nous faut attiser
Et tout autour du monde
Aux poings martyrisee
Ces chaines qui nous restent a briser
Guidoni, Jean
Guidoni, Jean
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