Besedila: Lynda Lemay. La Boue Dans Les Yeux.
Parait que la boue dans les yeux
Ca a deja r'donner la vue
L'aurait fallut m'en mettre un peu
Moi j'ai rien vu
Je t'es r'garder de mes yeux propres
Alors que tu t'sentais toute sale
Et j'ai rien vu, du tout
Meme que quand tu m'en a parle
A mon couvert comme un tombeau
J'ai pas bien deterre tes mots
Je n'ai pas su...
Et je n'aurai jamais pense
Qu'un jour tu pourrai raconte
Que je ne t'ai pas cru..
Je t'es berce
Et j'ai soigne, t'es mauvais rhumes chaque annee
Et je t'es console en vain
Quand tu pleurais
J'ai toujours pris tes gros chagrins
Avec un grain d'sel comme on dit
J'ai goute mal, ta pluie
Aujourd'hui y'a d'la boue qui gicle
Et ca me gicle le visage
Et je vois tout de ma faiblesse, de ton courage
Et j'aurai jamais cru merite
D'etre accusee de cecite
Devant la pire, salete
Cette salete que tu m'crier
Dans tes sanglots et tes hoquets
Cette verite que j'etouffais dans des mouchoirs
Comme j'ettouffais sans me l'admettre
La p'tite alarme, la p'tite clochette
Qui m'titillait, le soir..
Quand je lancais a la sauvette
Tes petites robes et jaquettes
Dans cette machine a me laver la conscience
Comme j'echappais comme des p'tits hotes
Tes p'tits collants et tes culottes
Dans la machines a sentir bon comme l'innocence...
Parait que la boue dans les yeux
Ca a deja r'donner la vue
Mais l'fis de Dieu quand t'etais p'tite il est pas v'nu
Maintenant c'est vrai que je vois mieux
Mais toi tu ne veux plus me voir
Alors Bravo, Jesus
Maintenant que j'ai r'couver mes sens
C'est vrai que ca m'tue quand je pense
A l'evidence de tes messages, de detresse
A tout c'que tu vivais d'horrible
Qui me restait invisible
Au long de ta, jeunesse...
Maintenant bien sur tout est limpide
Il me remonte des indices
Y'avait d'la honte a pleins visage
Dans tes yeux tristes
Quand tu r'venais comme toute timide
Du depanneur ou d'l'epicerie
L'expression vide et lui...
Lui il m'embrassait sur le front
Vider son sac de provigots
Y'avait soit du pain ou du lait, ou des gateaux
Toi dans ta chambre j't'entendais
Verser des rivieres de monnaie
Sur ta table de, chevet
Parait que la boue dans les yeux
Ca a deja r'donner la vue
L'aurait fallut m'en mettre un peu
Moi j'ai rien vu
Je t'es r'garder de mes yeux propres
Alors que tu t'sentais toute sale
Et j'ai rien vu, du tout
J'aurai voulu etre la pour toi
Entendre c'que j'entendais pas
T'as du m'le dire un millions d'fois
Bien sur que je te crois !
Je peux meme pas t'expliquer comment
Avec tout mon coeur de maman
J't'ai pas aide, mieux qu'ca
Mais j't'ai aime, et j't'aime encore
Comme on peut pas aime plus fort
Je savais pas qu'y'avait un monstre a la maison
Moi j'pensais qu'ca existait pas
J'te l'ai repete tellement d'fois
Que j'y ai cru a en dormir comme un poupon
Mon grand bebe, j'suis desole...
J'te d'mande, pardon...
(Merci a Fanny pour cettes paroles)
Ca a deja r'donner la vue
L'aurait fallut m'en mettre un peu
Moi j'ai rien vu
Je t'es r'garder de mes yeux propres
Alors que tu t'sentais toute sale
Et j'ai rien vu, du tout
Meme que quand tu m'en a parle
A mon couvert comme un tombeau
J'ai pas bien deterre tes mots
Je n'ai pas su...
Et je n'aurai jamais pense
Qu'un jour tu pourrai raconte
Que je ne t'ai pas cru..
Je t'es berce
Et j'ai soigne, t'es mauvais rhumes chaque annee
Et je t'es console en vain
Quand tu pleurais
J'ai toujours pris tes gros chagrins
Avec un grain d'sel comme on dit
J'ai goute mal, ta pluie
Aujourd'hui y'a d'la boue qui gicle
Et ca me gicle le visage
Et je vois tout de ma faiblesse, de ton courage
Et j'aurai jamais cru merite
D'etre accusee de cecite
Devant la pire, salete
Cette salete que tu m'crier
Dans tes sanglots et tes hoquets
Cette verite que j'etouffais dans des mouchoirs
Comme j'ettouffais sans me l'admettre
La p'tite alarme, la p'tite clochette
Qui m'titillait, le soir..
Quand je lancais a la sauvette
Tes petites robes et jaquettes
Dans cette machine a me laver la conscience
Comme j'echappais comme des p'tits hotes
Tes p'tits collants et tes culottes
Dans la machines a sentir bon comme l'innocence...
Parait que la boue dans les yeux
Ca a deja r'donner la vue
Mais l'fis de Dieu quand t'etais p'tite il est pas v'nu
Maintenant c'est vrai que je vois mieux
Mais toi tu ne veux plus me voir
Alors Bravo, Jesus
Maintenant que j'ai r'couver mes sens
C'est vrai que ca m'tue quand je pense
A l'evidence de tes messages, de detresse
A tout c'que tu vivais d'horrible
Qui me restait invisible
Au long de ta, jeunesse...
Maintenant bien sur tout est limpide
Il me remonte des indices
Y'avait d'la honte a pleins visage
Dans tes yeux tristes
Quand tu r'venais comme toute timide
Du depanneur ou d'l'epicerie
L'expression vide et lui...
Lui il m'embrassait sur le front
Vider son sac de provigots
Y'avait soit du pain ou du lait, ou des gateaux
Toi dans ta chambre j't'entendais
Verser des rivieres de monnaie
Sur ta table de, chevet
Parait que la boue dans les yeux
Ca a deja r'donner la vue
L'aurait fallut m'en mettre un peu
Moi j'ai rien vu
Je t'es r'garder de mes yeux propres
Alors que tu t'sentais toute sale
Et j'ai rien vu, du tout
J'aurai voulu etre la pour toi
Entendre c'que j'entendais pas
T'as du m'le dire un millions d'fois
Bien sur que je te crois !
Je peux meme pas t'expliquer comment
Avec tout mon coeur de maman
J't'ai pas aide, mieux qu'ca
Mais j't'ai aime, et j't'aime encore
Comme on peut pas aime plus fort
Je savais pas qu'y'avait un monstre a la maison
Moi j'pensais qu'ca existait pas
J'te l'ai repete tellement d'fois
Que j'y ai cru a en dormir comme un poupon
Mon grand bebe, j'suis desole...
J'te d'mande, pardon...
(Merci a Fanny pour cettes paroles)
Lemay Lynda
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