Besedila: Serge Lama. Devenir Vieux.
Par un jour a fuir les eglises
tout tremblotant de vapeurs grises,
un jour a enterrer les morts
a pas mettre un vivant dehors,
un jour a bruler les torchons,
un jour a nourrir les cochons,
quand on s'apercoit tout a coup
que la premiere ride vient au cou,
ce matin, ce matin la,
j'en verrai une de vingt ans,
une qui montrera ses dents
et qui me fera ? non ?
du bout des yeux.
Par un jour ou le temps va vite,
le coeur deguise en guerite,
a l'heure bleme ou sous les preaux,
les enfants ont de grands manteaux,
un jour ou tous les escaliers
monteront mon coeur au grenier,
parmi les photos, les fauteuils,
les fautes de gout, les faux deuils,
Ce matin, ce matin la,
j'en verrai une de vingt ans,
une qui aura mis des gants,
mais qui me fera non
du bout des yeux.
Qui sait, par un matin peut-etre,
ou j'aurai peur de disparaitre,
un matin ou le coeur fait mal,
ou les souvenirs font la malle,
un matin de trop d'habitudes
par un trop plein de solitude,
je m'en irai le dos voute,
comme les pauvres et les cures,
Ce matin la, ce matin la,
j'en verrai une de vingt ans,
une qu'ils auront mis en blanc,
mais qui me fera ? non ?
du bout des yeux,
et je deviendrai vieux...
tout tremblotant de vapeurs grises,
un jour a enterrer les morts
a pas mettre un vivant dehors,
un jour a bruler les torchons,
un jour a nourrir les cochons,
quand on s'apercoit tout a coup
que la premiere ride vient au cou,
ce matin, ce matin la,
j'en verrai une de vingt ans,
une qui montrera ses dents
et qui me fera ? non ?
du bout des yeux.
Par un jour ou le temps va vite,
le coeur deguise en guerite,
a l'heure bleme ou sous les preaux,
les enfants ont de grands manteaux,
un jour ou tous les escaliers
monteront mon coeur au grenier,
parmi les photos, les fauteuils,
les fautes de gout, les faux deuils,
Ce matin, ce matin la,
j'en verrai une de vingt ans,
une qui aura mis des gants,
mais qui me fera non
du bout des yeux.
Qui sait, par un matin peut-etre,
ou j'aurai peur de disparaitre,
un matin ou le coeur fait mal,
ou les souvenirs font la malle,
un matin de trop d'habitudes
par un trop plein de solitude,
je m'en irai le dos voute,
comme les pauvres et les cures,
Ce matin la, ce matin la,
j'en verrai une de vingt ans,
une qu'ils auront mis en blanc,
mais qui me fera ? non ?
du bout des yeux,
et je deviendrai vieux...
Serge, Lama
Serge, Lama
Največkrat iskano