J'ai dans la tete une passagere clandestine Dont je ne peux pas denoncer les desseins Un peu plus chaque jour elle m'assassine Moi qui n'ai jamais fait
C'est une chanson pour l'automne Pour les jours ou il y a personne Quand la ville est sous la pluie C'est une chanson que je te donne Tu jettes ou
J'ai reve, un soir de solitude, Avec exactitude, Une heure au bord de l'eau. J'ai cru voir avec incertitude Des machines absurdes Passer sur les flots
Dans la petite rue qui mene au bout du port En face de l'atelier des dentellieres En haut de l'escalier qui monte a la verriere Loulou est restee chez
Des papiers legers s?envolent encore dans la ville Et je suis deja loin devant Du haut de ta rue vers les jardins tranquilles Et leurs chemins de sable
C'est une chaude insolence Qui s'exhale a la nuit Dans le flot infini De la soie et des ganses Devant le feu qui danse Dans les regards immenses Et
Sous les gouttieres de mon hotel Ya deux etoiles au long du mur Et leur lumiere d'un rouge impur Bat comme un c?ur dans la ruelle De ma fenetre sur
Me regardez pas en me tournant tout autour Je ne suis la qu'au hasard d'un bien curieux parcours Dont je m'etonne encore que l'histoire soit la mienne
Moi, mon souvenir le plus sincere Se trouve au fond d'une melodie Que jouait un type un peu solitaire Et qui s'en est alle depuis. Je vois l'image encore